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jean-jacques aulombard - Page 2

  • Lettre ouverte de Jean-Jacques Aulombard

    Mis en cause lors du dernier conseil communautaire (cf. compte-rendu publié dans l’Indépendant en date du 2 mai 2019, voir le lien vers l'article en bas de page), Jean-Jacques Aulombard maire de Chalabre, souhaite apporter des précisions, à des fins de meilleure compréhension.

    « Lors du dernier conseil communautaire de la Communauté de communes des Pyrénées audoises, le maire de Nébias, a tenu des propos pour le moins contestables, allant jusqu’à demander la démission des maires de Quillan, Espéraza et Chalabre, sous prétexte qu’ils critiquent les autres !! Curieuse conception de la Démocratie, que de contester le débat contradictoire. Position extrémiste que de demander la démission des élus qui osent dire ce que beaucoup pensent tout bas.

    Non, monsieur le maire, vous vous méprenez totalement. Nous ne critiquons pas systématiquement, mais par contre nous intervenons pour exposer nos idées, pour être force de proposition, dans le but justement que cette collectivité puisse jouer son rôle et que le territoire se développe pour le bien de nos habitants, nos agriculteurs, nos vignerons, nos entreprises.

    Vous parlez de coups bas : que devrions nous dire dans le Kercorb, alors que l’on nous avait promis de construire une maison de santé, et… rien. Et puis, que penser de votre manque de soutien pour la construction de la Maison de la minéralogie ? Autant de dossiers pourtant porteurs pour le territoire, qui n’ont recueilli que votre silence.

    Alors, monsieur le maire, je ne veux pas polémiquer davantage, et nous souhaiterions au contraire, vous avoir à nos côtés pour construire un avenir à ce territoire qui le mérite bien ».

    Lien vers l'article de l'Indépendant :

    https://www.lindependant.fr/2019/05/01/pyrenees-audoises-le-conseil-communautaire-se-termine-en-eau-de-boudin,8175488.php

  • Le cours Sully a été inauguré

    cours sully,sylvie siffermann,mireille robert,andré viola,jean-jacques aulombardLe président André Viola a procédé au couper du ruban.

    Après la réception le 7 décembre dernier, des travaux de réhabilitation du cours Sully, artère de circulation au nom historique et évocateur, une cérémonie inaugurale avait lieu lundi 22 janvier, en présence des Chalabrois, aux côtés de Sylvie Siffermann sous-préfète, Mireille Robert, députée, André Viola, président du conseil départemental de l’Aude, et Jean-Jacques Aulombard, maire de Chalabre. Le traditionnel couper de ruban sur le parvis de l’hôtel de ville, a précédé une visite de l’espace rénové, avant les interventions officielles, salle du conseil municipal.

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    Le premier magistrat rappelait les motivations d’un projet d’envergure (renouvellement et effacement de tous les réseaux, réfection de la voirie, embellissement de l’espace public), avant de complimenter l’ensemble des acteurs ayant permis la renaissance d’un cours Sully qui avait accueilli ses premiers platanes en 1820. Soutiens financiers, l’Etat et le département de l’Aude, par la voix de leur représentant, saluaient l’audace d’une opération parfaitement aboutie. Dans son introduction, Mireille Robert, députée, évoquait ses souvenirs d’adolescente en vacance en Kercorb, sur les cours Colbert, d’Aguesseau et Sully, ouverts au pied du château des Mauléon-Bruyères. Il était dit que les réminiscences de ce que fut Chalabre jadis, n’allaient pas s’arrêter en aussi bon chemin, car au terme des prises de parole protocolaires, Michel Alegre, citoyen chalabrois, demandait à s’exprimer, pour ouvrir et détailler un cahier de doléances, partagé par un auditoire respectueux mais inquiet. L’occasion pour l’ancien conseiller municipal, d’évoquer le devenir du projet de maison de santé, initié en 2012, toujours au point mort à l’orée de l’année 2018. Sylvie Siffermann invitait les Chalabrois « déjà dotés d’une clinique et d’un Ehpad », à la patience, renforçant ainsi le pessimisme ambiant. Il était l’heure pour Jean-Jacques Aulombard de clore provisoirement le débat, en renouvelant l’invitation à un vin d’honneur.

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  • Maison de santé : Lettre ouverte aux citoyens

    Jean-Jacques Aulombard, maire de Chalabre, en appelle à l’autorité de la ministre des solidarités et de la santé.

    maison de santé,cc pyrénées audoises,jean-jacques aulombardDepuis 2015, la rue du Pont-Vieux est prête à accueillir les professionnels de santé.

    En 2012, le comité régional de sélection et l’Agence régionale de santé (ARS), labellisaient le projet des professionnels de santé du pays chalabrais, conforme au cahier des charges des maisons de santé. A l’orée de l’année 2018, toujours rien, l’espace sur lequel ce projet devrait prendre forme, reste désespérément en friche.

    Sous la forme d’une lettre ouverte, Jean-Jacques Aulombard souhaite informer les citoyens d’une commune de 1100 habitants, chef-lieu de feu le canton de Chalabre.

    « Suite à un article des professionnels de santé du Kercorb (cf Indépendant samedi 23 décembre 2017), j’ai adressé un courrier à Madame la Ministre des solidarités et de la santé. Le rôle de la Communauté des communes des Pyrénées Audoises est de développer le territoire, et la construction d’une maison de santé est un préalable indispensable. La réalisation d’une maison de santé à Axat et à Espéraza est une très bonne chose, et on peut se poser des questions sur celle de Chalabre. Etant vice-président de la dite communauté de communes, j’interviens régulièrement pour connaître l’état d’avancement du dossier, et la réponse est toujours floue. L’art d’être Audois, comme le dit si bien monsieur le président du Département de l’Aude, est à juste titre empli de générosité, de bienveillance et de solidarité, qui fait de l’Aude un territoire unique et authentique, est bafoué.

    L’art de la Communauté des communes des Pyrénées Audoises est par contre ressenti aujourd’hui comme un mépris vis-à-vis de la population du Kercorb… Il est temps d’être bienveillant et solidaire, et de construire cette maison de santé pour le bien être de la population ».

    Une inertie intolérable     Il est peut-être utile de rappeler que la cité chalabroise abrite un Ehpad de 84 places, un service de soins infirmiers de 50 places, et une clinique de soins de suite et réadaptation de 64 lits. Face à cette inertie intolérable, et à l’attente des professionnels de santé et de la population, Jean-Jacques Aulombard conclut en ces termes le courrier adressé au ministère : « Je partage votre objectif d’implanter des maisons de santé pour prévenir la désertification médicale. La mise en œuvre d’un tel programme exige d’être réactif et efficace, et j’adhère totalement à cette démarche. Force est de constater, que la collectivité compétente pour créer une maison de santé dans la Haute-Vallée de l’Aude, ne partage apparemment pas votre point de vue, ni le mien ».                                                  

  • Réformer les Collectivités territoriales avant l’Hôpital public

    Sous ce titre, Jean-Jacques Aulombard, maire de Chalabre et ancien conseiller général communique :

    « Conformément aux directives gouvernementales, les agences régionales de santé vont devoir appliquer le plan d’économies de 3 milliards  d’euros,  à réaliser sur les établissements de santé en trois ans. Ces structures vont devoir réduire le nombre de lits, et développer la chirurgie ambulatoire.

    En ce qui  concerne  le personnel, les économies attendues  sont de 860 millions d’euros en trois ans. Le Directeur de l’assistance publique de Paris, Martin Hirsch, directeur de l’assistance publique de Paris, négocie une réorganisation des accords sur les 35 heures : c’est un clin d’œil de l’Histoire, de voir un notable socialiste, remettre en cause les accords Aubry, qui furent catastrophiques pour les hôpitaux.

    Aujourd’hui, les pouvoirs publics demandent aux 3000 établissements de santé, de faire mieux avec moins. Certes il devient urgent de réduire le déficit de notre pays : les ministères, et maintenant les hôpitaux, doivent aujourd’hui réduire la voilure…. mais pas les collectivités territoriales.

    Si la gestion des ressources humaines publiques est un enjeu capital pour réaliser des économies durables, pourquoi ne pas s’attaquer d’abord,  à la fonction publique territoriale. Ses effectifs augmentent sans cesse, et en 2013, le président de la Cour des Comptes, citait l’exemple de la création en 2002, de l’agglomération de Carcassonne, qui a vu ses effectifs multipliés par trois, alors que dans le même temps, ceux de la commune de Carcassonne augmentaient de onze. Et ne parlons pas du mille-feuilles territorial, des 36.769 communes, des 15.903 syndicats intercommunaux, des 101 départements, etc…

    Tout le monde doit aujourd’hui faire un effort pour résorber notre déficit, mais il faudrait au nom de l’intérêt général, prendre des décisions intelligentes et courageuses, quitte à affronter ses propres amis. Aujourd’hui, neuf Français sur dix sont persuadés que l’hôpital public est en danger : je reste persuadé que ces mêmes Français préfèreraient que leurs représentants réforment d’abord la gabegie des collectivités territoriales, avant la santé ».